PANEK Emilie, Institut d’Astrophysique de Paris, Observatoire de Paris, PSL
DROSSART Pierre, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS, Sorbonne Université
BEAULIEU Jean-Philippe, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS, Sorbonne Université
Nous avons réalisé une ré-analyse de deux Jupiter chauds (HD209458b et HD189733b) par des méthodes inverses en combinant des observations provenant de différents instruments (HST/STIS et WFC3, Spitzer). Ces deux exoplanètes présentent des interactions, physiques ou spectroscopiques, avec leurs étoiles (Daassou et al. 2014, Casasayas-Barris et al. …
PANEK Emilie, Institut d’Astrophysique de Paris, Observatoire de Paris, PSL
DROSSART Pierre, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS, Sorbonne Université
BEAULIEU Jean-Philippe, Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS, Sorbonne Université
Nous avons réalisé une ré-analyse de deux Jupiter chauds (HD209458b et HD189733b) par des méthodes inverses en combinant des observations provenant de différents instruments (HST/STIS et WFC3, Spitzer). Ces deux exoplanètes présentent des interactions, physiques ou spectroscopiques, avec leurs étoiles (Daassou et al. 2014, Casasayas-Barris et al. 2021).
Plusieurs articles récents (Casasayas-Barris et al. 2020, Casasayas-Barris et al. 2021) ont remis en question la détection de raies atomiques à haute résolution dans les spectres d’atmosphère du Jupiter chaud HD 209458 b. Sodium et Potassium ont-ils réellement été détectés dans l’atmosphère de HD209458b ? Les résultats obtenus précédemment peuvent-ils être biaisés par la considération de ces deux molécules dans la modélisation d’atmosphères ?
Nous avons utilisés des observations HST des instruments WFC3 et STIS (0.5 - , et 1.2-1.6 microns, présentés dans Sing et al. 2016), ainsi que des observations Spitzer 3.6, 4.5, 5.8, 8 microns (Beaulieu et al. 2010). Nous avons étudié des inversions par le logiciel TauReX (Al-Refaie et al. 2019) en prenant ou non en compte le sodium et le potassium pour mieux caractériser leurs contributions. Nous modifions ensuite les paramètres : brumes, profil Pression-Température, rayon planétaire, composition chimique pour ajuster au mieux les points de données aux observations.
La présence des raies atomiques dans le spectre planétaire est remise en question à cause de l’effet Rossiter Mclaughlin provoqué par le passage du transit. La caractérisation de cet effet de « pollution » de l’étoile, pris en compte récemment, pourrait s’avérer très utile pour les prochaines missions spatiales planifiées (Ariel, JWST).
Nous comparons les résultats obtenus sur HD209458b, avec ceux obtenus sur un autre Jupiter chaud, HD189733b, pour lequel la détection des raies du sodium à haute résolution a été confirmé (Langeveld et al. 2021).
Citations :
Al-Refaie A., Changeat Q., Waldmann I., and Tinetti G. 2019, Taurex iii: A fast,dynamic and extendable framework for retrievals. arXiv: Instrumentationand Methods for Astrophysics
Beaulieu J. P., et al. 2010, Water in the atmosphere of HD 209458b from 3.6-8μm IRAC photometric observations in primary transit, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society
Casasayas-Barris, N., et al. 2020, Is there Na in the atmosphere of HD 209458b? Effect of the centre-to-limb variation and Rossiter-McLaughlin effect in transmission spectroscopy studies, A&A
Casasayas-Barris, N., et al. 2021, The atmosphere of hd 209458b seen with espresso- no detectable planetary absorptions at high resolution, A&A
Daassou, A., et al. 2014, An analytical model for the 0.33 - 7.85 micron transmission spectrum of HD189733b : Effect of stellar spots, International Journal of Computer Applications
Langeveld, A. B., et al. 2021, Assessing telluric correction methods for Na detections with high-resolution exoplanet transmission spectroscopy, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society
Sing, D., et al. 2015, A continuum from clear to cloudy hot-jupiter exoplanets without primordial water depletion, Nature